Aujourd’hui, la caravane pour l’égalité des droits en Guadeloupe était à la brocante du « Balan Bouillantais » (Bouillante) au stade du Pigeon le matin, avant d’aller sur sa cinquième étape à la plage de Cluny à Sainte Rose.
Rencontres riches avec les citoyens·ne·s. Ici, on parle beaucoup de la situation dans les territoires ultra-marins et de l’impression de délaissement par la République (voire notre livret thématique sur les outre-mer). Maryline, à propos de la Guyane, nous dit que c’est comme « le bébé : il doit brailler pour montrer qu’il est là ! S’il ne le fait pas, on l’oublie dans le berceau ». Pour beaucoup de Guadeloupéen·ne·s, la situation en Guyane est tout à fait compréhensible. Il faut une secousse pour que les territoires ultra-marins ne soient pas considérés comme des territoires à la marge.
Ici, le sentiment de dégoût de la basse politique est grand. Mais Mélenchon semble toujours suscité un grand espoir, comme en témoignent les propos de Marthe : « notre association fait des brocantes d’avril à juin, il y fait toujours beau, jamais aucune ondé ! Nous souhaitons de même à Monsieur Mélenchon. »
Les insoumis·es de la Caravane se sont amusé·e·s à faire un chamboule-tout à l’effigie des politicien·ne·s de la Ve République.
Les étapes du 2 avril ont été l’occasion de belles discussions avec les passantes. Géraldine nous dit qu' »à la Barbade, toutes les maisons sont équipées de panneaux photovoltaïques, à Bouillante l’état cède la géothermie au privé ! » Pour beaucoup, c’est le fossé entre métropole et territoire ultra-marins qui révoltent : » Il n’est pas normal qu’en hexagone, on paye le pack d’eau deux euros et qu’ici, en Guadeloupe, on le paye trois fois plus cher ! Qu’est-ce que cela veut dire ? On n’est pas Français ? «
La journée s’est finie par un petit bain des insoumis·es et une écoute collective de Charlotte Girard :